Les vestiges français au Maroc après la fin du protectorat en 1956
DOI :
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/rivages-v11.i1.54442Mots-clés :
Protectorat, Influence de la France, Maroc, Apprentissage, LinguistiqueRésumé
L'article analyse l'influence continue de la France au Maroc depuis la fin du protectorat en 1956, en se concentrant sur les aspects culturels, linguistiques, éducatifs et socio-économiques. Il étudie comment l’héritage colonial français a affecté l’identité nationale marocaine. Le protectorat, qui a débuté en 1912, a transformé l’économie agricole et affaibli l’autorité de l’État. Bien que l'arabe soit devenu la langue officielle après l'indépendance, le français reste dominant dans l'administration publique, l'enseignement supérieur et les médias. L’arabisation de l’éducation n’a pas éliminé les traces coloniales, rendant difficile l’accès à l’enseignement supérieur pour de nombreux étudiants. Sur le plan socio-économique, la maîtrise du français est vitale pour les relations commerciales avec la France et pour attirer les investissements étrangers. Le gouvernement marocain promeut son apprentissage pour stimuler la croissance économique, même si cela perpétue également les inégalités sociales. En conclusion, la persistance du français comme langue de prestige reflète un héritage colonial qui continue d’influencer la société marocaine aujourd’hui et présente à la fois des défis et des opportunités pour sa cohésion sociale.
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