La construction identitaire et la dialectique de la visibilisation et de l’invisibilisation

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/rivages-v10.i1.40004

Mots-clés :

construction identitaire, visibilisation, invisibilisation, immigration

Résumé

Dans cet article, on examinera, à travers les deux romans de Azouz Begag : Le Gone de Chaâba et Béni ou Le Paradis privé et celui de Leïla Sebbar : Fatima ou les algériennes au square, comment se construit et se configure l’identité personnelle et sociale de trois jeunes algériens dans une société française dominatrice et hostile à toute différence ethnique. Les personnages masculins d’A. Begag sont tiraillés entre deux modèles sociétales opposés, ce qui les obligent à adopter une stratégie de visiblisation qui déclenche contradictoirement un processus d’invisibilisation. Pour l’héroïne de L. Sebbar,  devant son impuissance â abolir la césure originelle, va se constituer une identité de travers et se créer son propre espace, un espace de l’entre-deux, sis au croisement des cultures.


Biographie de l'auteur-e

Adnane El Majidi, FlSH Abdelmalek Essadi Tétouan

Doctorant à la faculté des Lettres et des sciences humaines de Tétouan.  Auteur des articles édités dans la revue Expressions (université de Constantine-Algérie) : « Le roman kundérien : la revendication d’un héritage » et dans l'ouvrage collectif Exil, mémoire et migration (Publications de l'UIR t.4):"Mémoire, Histoire, Idylle : « la lutte mémorielle dans L’Insoutenable légèreté de l’être et Le Livre du rire et de l’oubli de Milan Kundera ».

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Publié-e

06-05-2024

Numéro

Rubrique

Articles