Le paradigme du bien manger : du pragmatique à l’identitaire
Résumé
Chercher à « bien manger » ou à « manger bon » est une opinion qui règle l’existence, qui
nous invente et qui crée notre identité individuelle, cette identité alimentaire qui au fil des
expériences devient notre identité à part entière. Et c’est parce que la vie a besoin de quelque
chose de supérieur pour nous élever, nous forger, nous éloigner des sensibilités de l’enfance,
que notre identité alimentaire diffère des autres. Manger bon, c'est comprendre humainement
et avec sincérité son identité alimentaire.
Cette étude, ouverte aux sciences humaines et plus particulièrement aux sciences de
l'information et de la communication, porte sur le concept du bien manger, de sa discursivité à
sa transmission. Cet acte personnel est observé par les angles de la diversité à l’uniformité,
comme de l’individualisation à l’universalité de la prestation et de son discours. Nous portons
particulièrement notre intérêt sur les utilisations de la terminologie « bon », et sur ses
représentations sociales, normatives, commerciales et symboliques. Quels savoir-faire
codifient la notion du bon ? Quelles valeurs sont transmises par la démonstration de ces
savoir-faire ? Quel est le rôle impliquant les philosophes dans ce paradigme ?
Les corpus étudiés dans le cadre de cette étude concernent des ouvrages culinaires et le
pendant d’écrits ontologiques. La méthodologie choisie s’appuie sur une étude linguistique
observant, dans une globalité, les utilisations syntaxiques, sémantiques et pragmatiques du
bon. Notre approche méthodologique, en plus d’une expérience professionnelle personnelle,
s’inspire également d’un travail de recensement de représentations qualitatives permettant de
de dessiner un état représentatif institué par ces prescripteurs.
nous invente et qui crée notre identité individuelle, cette identité alimentaire qui au fil des
expériences devient notre identité à part entière. Et c’est parce que la vie a besoin de quelque
chose de supérieur pour nous élever, nous forger, nous éloigner des sensibilités de l’enfance,
que notre identité alimentaire diffère des autres. Manger bon, c'est comprendre humainement
et avec sincérité son identité alimentaire.
Cette étude, ouverte aux sciences humaines et plus particulièrement aux sciences de
l'information et de la communication, porte sur le concept du bien manger, de sa discursivité à
sa transmission. Cet acte personnel est observé par les angles de la diversité à l’uniformité,
comme de l’individualisation à l’universalité de la prestation et de son discours. Nous portons
particulièrement notre intérêt sur les utilisations de la terminologie « bon », et sur ses
représentations sociales, normatives, commerciales et symboliques. Quels savoir-faire
codifient la notion du bon ? Quelles valeurs sont transmises par la démonstration de ces
savoir-faire ? Quel est le rôle impliquant les philosophes dans ce paradigme ?
Les corpus étudiés dans le cadre de cette étude concernent des ouvrages culinaires et le
pendant d’écrits ontologiques. La méthodologie choisie s’appuie sur une étude linguistique
observant, dans une globalité, les utilisations syntaxiques, sémantiques et pragmatiques du
bon. Notre approche méthodologique, en plus d’une expérience professionnelle personnelle,
s’inspire également d’un travail de recensement de représentations qualitatives permettant de
de dessiner un état représentatif institué par ces prescripteurs.
Mots-clés
alimentation, sensibilité, manger, mémoire, identité