La langue orale-populaire dans Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline : vers une poétique de la caricature célinienne
DOI :
https://doi.org/10.34874/PRSM.relilart-voliss4.54550Résumé
Le discours de Céline dans son œuvre romanesque est celui d’un narrateur qui crie son malaise dans un monde sans sens. Le narrateur déambulant ne manque pas de dire sa lucidité envers la corruption du monde. Contre l’impossibilité de se raidir contre l’affaissement du monde, Céline recourt à la caricature comme moyen de la transfiguration du réel pour marquer sa conscience d’un moyen lucide qui fait accepter au personnage sa dégradation au niveau biologique, social et idéologique. Ce discours du roman somme toute cynique arrive quand même à faire accepter sa violence au lecteur mal mené. La figure caricaturale recouvre des aspects variés dans l’œuvre romanesque de Céline. Le caractère protéiforme de la caricature célinienne nous pousse à
limiter notre travail à la seule expression métaphorique, notamment dans le premier roman de
l’auteur Voyage au bout de la nuit, et dont la portée et la fonction créent une image déformée basée sur le grossissement d’un détail visant sa mise en relief. Les différentes configurations de l’expression figurale qui crée la caricature visent le dévoilement de la défaillance du système des valeurs de la vie sociale.
Mots clés : Louis-Ferdinand Céline, métaphore, langage oral, caricature, théâtralisation.
Téléchargements
Publié-e
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Tous droits réservés Mustapha BELHADJ 2025

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.