L’aphorisme de A. BENJELLOUN entre fixité et ouverture : Dans son recueil Seuls comptent pour moi les êtres qui font preuve d’intempérance avec le ciel

Auteurs-es

  • Mohammed KHOUILED
  • Abdelaziz ELMAHI

DOI :

https://doi.org/10.34874/PRSM.relilart-vol0iss2.36693

Mots-clés :

Style, aphorisme, intertextualité, poétique

Résumé

A. Benjelloun, poète et aphoriste marocain, use d’une forme archaïque de la production littéraire, surtout dans ses poèmes aphoristiques, à savoir l’écriture brève ou lapidaire. Les maximes, les proverbes, … ces moyens de la création littéraire, en outre de leur fixité et de leur universalité, jouissent d’une remarquable ouverture et d’une inter-discursivité incessante avec d’autres aphoristes et d’autres littérateurs. D’un côté, la stylistique qui a montré à travers tellement d’ouvrages que tout producteur de textes se doit approprier son propre style lequel, une fois étudié, nous révèle sa dextérité verbale d’autant plus que sa portée significative. « La stylistique étudie (…) les faits d’expression du langage organisé au point de vue de leur contenu affectif, c’est-à-dire l’expression des faits de la sensibilité par le langage. » (Ch. Bally, 1909 : 16). De l’autre, l’intertextualité veut que tout texte produit par untel auteur soit nécessairement un champ fertile où convergent divers autres textes. « Le mot (le texte) est un croisement de mots (de textes) où on lit au moins un autre mot (texte) » (J. Kristeva, 1969 : 145). L’aphorisme, forme archaïque de la création littéraire et forme d’ouverture sur les autres formes de l’écriture brève, jouit d’une valeur-ajoutée à savoir : sa poéticité et son esthétisme.

Téléchargements

Publié-e

27-12-2022

Numéro

Rubrique

Articles