L’efficience des établissements universitaires marocains : Apport de la théorie de l’architecture organisationnelle
DOI :
https://doi.org/10.34874/PRSM.remadip-vol2iss2.25396Mots-clés :
Théorie d’architecture organisationnelle, enseignement supérieur, efficience, MarocRésumé
Il n’est guère douteux que le système de l’enseignement supérieur joue un rôle important dans le développement socio-économique d’un pays. Dans un contexte où le savoir est considéré comme un outil de compétitivité, le Maroc, comme plusieurs pays en voie de développement a entamé de vastes réformes afin d’assurer un enseignement supérieur de qualité. Les universités constituent l’un des piliers de développement socio-économique du pays. Elles contribuent davantage à l’évolution technologique et à l’amélioration de la productivité du travail.
Par conséquent, les Etats sont encouragés à investir dans l’enseignement supérieur, sachant que les effets positifs de cet investissement sont conditionnés par un mode de gouvernance susceptible de garantir son efficacité (Bourdin, 2008). Le processus de détermination d’objectif et les ressources (matérielles, humaines est financières) en sont les préalables. Le mode de gouvernance de l’enseignement supérieur est sensé réaliser des objectifs en termes surtout de qualité, garant de l’employabilité.
L’université, entant qu’acteur appartenant au secteur public, peut-elle garantir son indépendance et son dynamisme tout en favorisant la réalisation d’objectifs culturels, économiques et sociaux essentiels ? Quels serait le mode de gouvernance à mettre en place afin d’assurer l’efficience de ces établissements d’enseignement supérieur, abstraction faite de la structure de propriété ? Quel rôle va jouer les universités privées dans le paysage universitaire marocain ?