SYNDROME DE SJÖGREN ET NÉOPLASIES : FACTEUR PRÉDISPOSANT OU COMPLICATIONS ?

Auteurs-es

  • Boutaina Kachchour Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Naoual Oubelkacem Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Widad Rhandour Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Noufissa Alami Drideb Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Maha Ouazzani Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Zineb Khammar Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.
  • Rhizlane Berrady Service de médecine interne et onco-hématologie. CHU HASSAN II , FES.

DOI :

https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/RMSP/32421

Mots-clés :

Myélome multiple, gammapathie monoclonale, syndrome de Gougerot-Sjögren, cancer de sein

Résumé

Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une connectivite caractérisée par une infiltration lymphocytaire des glandes exocrines et par une activation polyclonale des lymphocytes B. L’incidence de survenue des lymphomes malins, de la maladie de Waldenström et des gammapathies monoclonales bénignes y est élevée.  En revanche, l’évolution vers un myélome multiple (MM) est exceptionnelle. Nous rapportons une observation d’une patiente de 54 ans ayant un SGS primitif et qui développe 7 ans après un MM à IgA Kappa symptomatique, traité par une polychimiothérapie type VDT et d’une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques. La réévaluation biologique en fin de traitement objectivait une rémission complète et la patiente a reçu un traitement d’entretien par lénalidomide. A un an de traitement d’entretien, elle développe un cancer de sein non métastatique ; traité par chirurgie mammaire conservatrice complétée par une chimio-radiothérapie adjuvantes.

Téléchargements

Publié-e

31-12-2023

Numéro

Rubrique

Cas clinique