Langage motivant utilisé par le supérieur et performance individuelle du collaborateur au travail
Auteurs-es
Anass EL GHRASLI
Doctorant, ENCGT, Université Abdelmalek Essaâdi
Hamid AIT LEMQEDDEM
Enseignant-chercheur
ENCG de Kénitra, Université Ibn Tofail
Mots-clés :
langage motivant, performance dans la tâche, performance contextuelle, écosystème automobile
Résumé
Le présent article étudie le lien entre la « théorie du langage motivant » de Sullivan (1988) et la performance individuelle du collaborateur au travail. L'utilisation par les supérieurs d'un langage de motivation (comportant les langages : (1) perlocutionnaire ou donnant des directives, (2) illocutionnaire ou partageant des sentiments, et (3) locutoire ou créant du sens) influencerait positivement la performance au travail dans ses dimensions liées à la tâche et au contexte. Les résultats, obtenus à l'aide de la méthode des équations structurelles sur un échantillon de 132 salariés de l'écosystème automobile localisé à Tanger, confirment, en bonne partie, l'impact positif du langage motivant mobilisé par le supérieur sur la performance individuelle de ses subordonnés. Plus précisément, le langage empathique et à un degré moindre le langage donnant des directives influent de manière positive sur les deux facettes de la performance au travail. En revanche, le langage créant du sens justifie peu la performance contextuelle et il n'impacte pas la performance dans la tâche.
Biographie de l'auteur-e
Hamid AIT LEMQEDDEM, Enseignant-chercheur
ENCG de Kénitra, Université Ibn Tofail