« Rebello-migration » et mal gouvernance du Parc National du Mont Péko et de la Forêt Classée du Haut-Sassandra
DOI :
https://doi.org/10.34874/PRSM/rashs-n5.45857Mots-clés :
Côte d’Ivoire, dégradation, forestier, infiltration, rebello-migration, patrimoine.Résumé
Convoitée pour son couvert forestier, la Côte d’Ivoire est susceptible de connaître la désertification. Les patrimoines forestiers étatiques sont devenus les cibles des jeunes migrants, sous le double jeu des crises socio-politiques et armées. Guidée par l’approche qualitative, l’objectif de l’étude est d’analyser les raisons de l’infiltration du Parc du Mont Péko et de la Forêt Classée du Haut-Sassandra par les jeunes migrants. La recherche documentaire, l’observation directe et l’enquête de terrain ont été utilisées comme techniques de collecte des données auprès des acteurs. Les résultats révèlent que le développement des exploitations agricoles au sein des aires protégées est justifié par le silence accusateur des leaders locaux. Aussi ces sites connaissent-ils des agressions des plus dégradantes, suite à la crise armée de 2002. Sous contrôle rebelle, ces sites ont été affranchis du contrôle des autorités étatiques, laissant ainsi place à leur infiltration et à leur destruction sans précédent