LA SCLEROSE EN PLAQUES CHEZ L’ENFANT
Résumé
A travers l’analyse rétrospective nous dégageons les constatations suivantes :
La maladie a intéressé surtout les grands enfants (moyenne d’âge 10 ans). La symptomatologie clinique révélatrice était riche, dominée par les troubles moteurs, visuels, cérébelleux et du tronc cérébral. D’autres signes cliniques sont retrouvés dans 1 cas/4 notamment : une névrite optique rétrobulbaire bilatérale et sévère, une dysarthrie cérébelleuse et paralytique, des troubles de la sensibilité profonde et des troubles de la conscience.
L’étude du liquide céphalo-rachidien couplée à une électrophorèse des protéines (sang et liquide céphalo-rachidien)
dans 2 cas, a révélé dans 2/4 cas (50%) une hypercellularité modérée à prédominance lymphocytaire. Une tomodensitométrie (cérébrale et/ou médullaire), a montré dans 2/4 cas, des lésions évocatrices (hypodensités multiples de la substance blanche périventriculaire). L’imagerie par résonance magnétique est l’examen de choix pour le diagnostic des lésions de la SEP. Les lésions retrouvées sont des hypersignaux diffus en T2 de la substance blanche sustentorielle de la quasi-totalité de la moelle épinière. A noter que la TDM était normale chez la seule patiente qui a bénéficié de l’IRM. L’électromyogramme fait chez cette dernière patiente a objectivé une atteinte périphérique à type d’abolition des ondes F des 2 sciatiques poplités externes.
Les critères de Poser (1983) nous ont permis de retenir: 2 cas de SEP certaine cliniquement et 2 cas de SEP cliniquement probable.
L’évolution était favorable sous traitement corticoïde avec régression totale des troubles neurologiques et une bonne récupération des fonctions affectées chez 3/4 des enfants, l’atteinte visuelle s’est progressivement aggravée dans un cas.
Mots-clés
Texte intégral :
PDFDOI: https://doi.org/10.48408/IMIST.PRSM/mm-v25i2.912
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