Le syndrome des ovaires polykystiques : la maladie de l’époque, qu’en est-il en 2024 ?

Auteurs-es

  • Nisrine Bouichrat Service d’Endocrinologie-Diabétologie et Nutrition, Centre Hospitalier et Universitaire, Oujda Maroc.
  • Siham Rouf Service d’Endocrinologie-Diabétologie et Nutrition, Centre Hospitalier et Universitaire, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed Premier, Oujda Maroc.; Laboratoire d’Epidémiologie, Recherche Clinique et Santé Publique, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed Premier, Oujda Maroc.
  • Hanane Latrech Service d’Endocrinologie-Diabétologie et Nutrition, Centre Hospitalier et Universitaire, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed Premier, Oujda Maroc.; Laboratoire d’Epidémiologie, Recherche Clinique et Santé Publique, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohammed Premier, Oujda Maroc.

DOI :

https://doi.org/10.48401/IMIST.PRSM/jmsm-v23i4.54975

Résumé

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l’un des principaux troubles endocriniens, et il constitue la cause la plus fréquente d'hyperandrogénie chez les femmes en âge de procréer. Ses manifestations sont variables pouvant aller jusqu'à l'infertilité. Sa physiopathologie demeure encore moins claire et implique de multiples facteurs. Les recommandations des lignes directives internationales plaident pour une démarche diagnostique du trouble reposant sur une évaluation de l’histoire clinique et une exploration attentive au plan hormonal et morphologique. Ce syndrome a des répercussions psychologiques, sociales, et cardio-métaboliques. Sa prise en charge doit être multidisciplinaire et centrée sur la patiente, et elle doit viser à : réduire l'hyperandrogénie, restaurer la fertilité, maintenir une ovulation normale et améliorer le statut métabolique et la qualité de vie.

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Publié-e

20-02-2025

Numéro

Rubrique

Mise au point