Evaluation des connaissances et pratiques du personnel du laboratoire central vis-à-vis des risques infectieux au niveau du Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d’Oujda

Auteurs-es

  • Fatiha Bousnina Laboratoire de Microbiologie. CHU Mohammed VI d’Oujda
  • Oumaima Nassiri, Abderrazak Saddari, Manal Elmobariki, Asmae Rhoubi ,DouniaElmoujtahide, Kaoutar Jamal, Sabah Mokhtari, Mohammed Ghalem, Adil Maleb Laboratoire de microbiologie. Centre hospitalier Universitaire Mohammed VI d’Oujda
  • Elmostapha Benaissa ,Yassine Ben Lahlou , Mostafa Elouennass Service de Bactériologie. Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat

DOI :

https://doi.org/10.48401/IMIST.PRSM/jmsm-v23i3.38656

Mots-clés :

Accidents d’exposition au sang, gestion de déchets, laboratoire, prévention.

Résumé

Introduction : Nos objectifs à travers ce travail sont d’une part l’évaluation des connaissances et des bonnes pratiques des laborantins du Centre Hospitalier Universitaire Mohammed VI d’Oujda, et d’autre part, de proposer des actions d’information, d’éducation et de communication dans le cadre d’une politique de prévention des risques dans notre pays.

Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive de type transversale menée sur deux mois (septembre et novembre 2022), auprès du personnel du laboratoire au sein du CHU Mohammed VI d’Oujda. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire anonyme concernant les risques infectieux et les mesures préventifs.

Résultats : Notre population cible était représentée par des médecins (48%). Seulement 6% de notre population affirmait avoir eu une formation sur les risques au laboratoire et presque la totalité (98%) était intéressée par des formations continues et régulières. La majorité du personnel (84%) confirmait la disponibilité des produits d’hygiène des mains mais il remarquait l’irrespect des règles d’utilisation de ces produits (37%). Presque 70% étaient satisfaits de la gestion des déchets. Concernant les accidents d’exposition au sang, 33% du personnel était victime et 67% ne déclarait pas l’accident du travail, tandis que la plupart savait les premiers soins après l’accident d’exposition au sang. Seulement la moitié était vacciné contre l’hépatite B.

Conclusion : les résultats de cette étude ont montré qu’une réorganisation de la formation profonde et continue en matière des risques biologiques s’avère nécessaire pour améliorer les connaissances et les attitudes du personnel de laboratoire.

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Publié-e

15-05-2024

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