Les apprentissages des anciennes crises pour riposter à la crise pandémique actuelle.
Mots-clés :
Crises pandémiques, crises économiques et financières, récession, effet nettoyant, covid-19, économie marocaine, projections de croissance du PIB du Maroc, secteurs clés marocains, fonds spécial pour la gestion de la pandémie de Coronavirus, CGEM.Résumé
COVID-19 has led to significant disruptions in all areas of private, public and economic life. Companies are facing unprecedented economic and structural challenges while lockdowns of social life and economic activity in most parts of the world are significantly impacting the economy. Yet, if the crisis continues, the extent of the difficulties faced by companies remains to be seen. For instance, an extended crisis might cause consumption rates to plummet, thereby, forcing companies to cut down production rates to avoid overcapacity. Former economic crises have shown that in the context of an economic downturn, undertakings in various industries across the world have been seeking to justify agreements restricting competition by invoking issues such as overcapacity problems or economic crises in their respective sectors, but how about Morocco?
COVID-19 a entraîné des perturbations importantes dans tous les domaines de la vie privée, publique et économique. Les entreprises sont confrontées à des défis économiques et structurels sans précédent, tandis que les fermetures de la vie sociale et de l'activité économique dans le monde ont un impact significatif sur l’économie. Pourtant, si la crise continue, l'ampleur des difficultés rencontrées par les entreprises sera très lourde. Par exemple, une crise prolongée pourrait faire chuter les taux de consommation, obligeant ainsi les entreprises à réduire leurs taux de production pour éviter une surcapacité. . Les crises économiques antérieures ont montré que dans le contexte d'un ralentissement économique, des entreprises de divers secteurs à travers le monde cherchaient à justifier des accords et les coopérations restreignant la concurrence en invoquant des problèmes tels que les problèmes de surcapacité ou les crises économiques dans leurs secteurs respectifs, quid du Maroc ?