Les territoires de l'outarde au Maroc : du nomade à la mondialisation via les émiratis

Auteurs-es

  • Moulay Abdelouahed Oufkir Doctorant-Université Mohammed V de Rabat et Université Paul Valéry - Montpellier III

DOI :

https://doi.org/10.48343/IMIST.PRSM/geodev-v7.16417

Mots-clés :

Outarde, Bassin du Guir, conservation, chasse, nomades

Résumé

Aux différentes concessions de chasse des Emirs et Princes du Golfe du milieu des années 70, s’est additionnée à partir de 2005, une exploitation agricole effrénée des terres collectives du bassin du Guir, encouragée par les différentes stratégies étatiques. Ces mutations profondes fragilisent et déstabilisent le milieu socio-naturel, comme dans la plupart des oasis du Sud-est marocain où agriculture traditionnelle et moderne se juxtaposent.

Ces nouvelles formes d’exploitation de l’espace inter-oasien majoritairement destiné jusque-là à l’activité des nomades, impactent l’organisation socio- économique et environnementale de ces territoires, accélérant ainsi la crise du nomadisme. Elles ont eu aussi des effets néfastes sur l’écosystème oasien et hamadien et par ricochet ont accéléré la raréfaction voire la disparition de certaines espèces endémiques et emblématiques de la région dont l’outarde Houbara symbole et indicateur d’un environnement plus ou moins en équilibre.

Biographie de l'auteur-e

Moulay Abdelouahed Oufkir, Doctorant-Université Mohammed V de Rabat et Université Paul Valéry - Montpellier III

Oufkir, Moulay Abdelouahed, Doctorant, Université Mohammed V – Agdal – Rabat (MAROC) et Université Paul-Valéry Montpellier 3 (FRANCE)

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Publié-e

30-05-2019

Numéro

Rubrique

Chercheurs juniors