Analysis and Prospects for Debt Sustainability in African Economies
DOI :
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/doreg-v12i2.48242Résumé
This study investigates the determinants of government debt in a panel of African countries including Angola, Cameroon, Algeria, Ghana, Kenya, Morocco, Nigeria, Tunisia, Uganda, and South Africa, spanning from 1995 to 2022. Utilizing a Generalized Linear Model (GLM), we examine the relationship between government debt and several macroeconomic variables: GDP, current account balance, private sector credit growth, exchange rate, government performance balance, population growth, and inflation. Our findings highlight a significant inverse relationship between GDP and government debt, suggesting that economic growth is integral to sustainable debt management. Improvements in the current account balance are also associated with reduced government debt, emphasizing the importance of healthy trade surpluses. Interestingly, private sector credit growth showed minimal short-term effects on debt levels, while exchange rate appreciation was linked to reduced government debt, reflecting the impact of foreign debt servicing costs. Surprisingly, an improved government performance balance correlates with increased government borrowing, potentially indicating strategic investment during times of fiscal surplus. Inflation was positively associated with government debt, underscoring the adverse effects of eroding real tax revenue. The study provides a robust model for understanding the complex interactions between economic indicators and government debt, offering critical insights for policymakers in the region.
Résumé
Cette étude examine les déterminants de la dette publique dans un panel de pays africains, dont l'Angola, le Cameroun, l'Algérie, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, la Tunisie, l'Ouganda et l'Afrique du Sud, de 1995 à 2022. À l'aide d'un modèle linéaire généralisé (GLM ), nous examinons la relation entre la dette publique et plusieurs variables macroéconomiques : PIB, solde du compte courant, croissance du crédit au secteur privé, taux de change, solde des performances gouvernementales, croissance démographique et inflation. Nos résultats mettent en évidence une relation inverse significative entre le PIB et la dette publique, ce qui suggère que la croissance économique fait partie intégrante d’une gestion durable de la dette. L’amélioration de la balance courante est également associée à une réduction de la dette publique, ce qui souligne l’importance d’excédents commerciaux sains. Il est intéressant de noter que la croissance du crédit au secteur privé a eu des effets minimes à court terme sur les niveaux d’endettement, tandis que l’appréciation du taux de change était liée à une réduction de la dette publique, reflétant l’impact des coûts du service de la dette extérieure. Étonnamment, une amélioration de l’équilibre des performances publiques est corrélée à une augmentation des emprunts publics, ce qui pourrait indiquer un investissement stratégique en période d’excédent budgétaire. L’inflation était positivement associée à la dette publique, soulignant les effets néfastes de l’érosion des recettes fiscales réelles. L’étude fournit un modèle robuste pour comprendre les interactions complexes entre les indicateurs économiques et la dette publique, offrant ainsi des informations essentielles aux décideurs politiques de la région.
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- 01-10-2024 (4)
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Certains droits réservés Dossiers de Recherches en Économie et Gestion 2024

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