La Finance Islamique au Maroc entre réticence de la demande et perspectives de développement
DOI :
https://doi.org/10.34874/IMIST.PRSM/doreg-v2i1.15348Mots-clés :
Finance islamique - Crise - Maroc - Produits alternatifs - Banques participativesRésumé
Résumé
De nos jours, la crise économique et financière mondiale a imposé aux pays
de trouver des solutions profondes et urgentes pour répondre à la dégradation de leurs grands équilibres macro-économiques. Plusieurs secteurs sont touchés par cette crise en particulier le secteur financier dans plusieurs pays occidentaux. Ce qui a généré l’effondrement et la défaillance de plusieurs groupes bancaires internationaux. Ces derniers perçoivent dans le niveau de résilience dont ont fait preuve certaines banques islamiques suite à la crise des subprimes l’assurance d’un système plus résistant aux turbulences et plus performant que le système bancaire classique.
La finance islamique a vu ses premiers jours dans les années 1970 dans les
pays des pétrodollars. Mais ses fondements sont apparus bien avant, au début du XXe siècle, temps où les chercheurs et les praticiens musulmans cherchaient une alternative aux paradigmes économiques dominants, à savoir le capitalisme libéral et le communisme. L’économie islamique devient donc acceptable et adoptée par plusieurs professionnels en finance y compris par les non musulmans.
Ainsi, ce concept (la finance islamique) se veut comme remède aux
exigences de la finance internationale basée sur la rémunération des crédits par
des intérêts en proposant des produits légitimés par la référence à l’Islam. Elle a pu s’intégrer facilement dans les circuits de la finance internationale à travers sa
propagation dans une grande partie des pays arabes et islamiques.
Au Maroc, la commercialisation des produits et services financiers
islamiques ou officiellement appelés « alternatifs » est très récente. L’introduction de ces produits date de septembre 2007 et vient en réponse à un engouementcroissant et une grande attente exprimée par les consommateurs marocains, et en même temps pour améliorer la bancarisation de l’économie nationale et stimuler le développement économique. Pourtant, l’évaluation des réalisations fait ressentir une réticence de la demande et des difficultés énormes pour commercialiser ces produits.
L’objectif de notre communication est de mettre la lumière sur les causes
de cette réticence de la demande nationale des produits et services financiers
islamiques malgré tout l’engouement des clients marocains pour ces produits
alternatifs. Nous allons essayer de diagnostiquer la situation et de proposer
quelques remèdes afin de donner à la finance alternative toute la place quelle
mérite pour qu’elle contribue au développement socio-économique de notre pays.
Mots-clés : Finance islamique - Crise - Maroc - Produits alternatifs -
Banques participatives
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