EXPLOITATION DES RACINES NATURELLES ET ARTIFICIELLES EN PROTHÈSE ADJOINTE : CAS CLINIQUES
Mots-clés :
Édentement subtotale, prothèse total, prothèse partielle amovible, rétention, attachement axial, barre d’ancrage, implant.Résumé
Les problèmes de rétention et d’instabilité constituent la principale doléance en prothèse adjointe partielle et totale.
En prothèse amovible complète (PAC), la conservation de racines munies de chapes supports d’attachements axiaux ou d’une barre de conjonction est indiquée lorsque l’on est en présence d’un nombre réduit de dents dont le rapport couronne/racine clinique est défavorable. La réduction de la couronne clinique va permettre d’établir plus facilement une occlusion balancée et de résoudre le problème esthétique.
En prothèse partielle amovible (PPA), la différence de compressibilité entre le desmodonte des dents restantes et la fibromuqueuse des crêtes édentées est un écueil à contourner pour assurer la stabilité, le confort et la pérennité de la restauration prothétique et des structures anatomiques. Muni d’un attachement, l’implant permet de proposer la conception prothétique la mieux adaptée pour maîtriser les différents mouvements susceptibles de déséquilibrer la prothèse.
Les prothèses amovibles supra-radiculaires ou supraimplantaires sont comparables dans leurs avantages, leurs inconvénients et leurs principes biomécaniques.
En effet, l’exploitation de racines naturelles ou d’implants favorise le traitement prothétique aux niveaux fonctionnel, psychologique et biologique.